Poli trouve sa voie vers la réussite

Journal POLI

Au début des années 90, les marchés de l’escalade et du vélo sont de vrais succès et empruntent une pente ascendante… que la gamme cycliste ne sera pas prête de redescendre !

À la même période, Poli déchausse ses raquettes et met un terme à sa collection destinée au ski : cela fait trois saisons que la neige ne tient pas et l’arrivée de la concurrence chinoise vient étouffer le marché. Les adieux à la neige et aux vagues

En 1992, c’est au tour de la collection beachwear de connaître une fin anticipée, face à l’arrivée des futurs géants du surf sur le marché de la glisse.

À l’assaut du ballon rond

Qu’à cela ne tienne ! Sans jamais perdre de vue le cyclisme, Poli délaisse ces activités devenues peu rentables et se lance dans un marché très prometteur. Maradona, Platini… vous connaissez ?

En s’attaquant à la conception de maillots de foot, Poli marque un grand coup : ils sont, au début des années 90, les seuls Français à pratiquer la sublimation sur des maillots de foot : les logos des sponsors et les noms des joueurs sont imprimés à même le tissu. Une expertise qui vaut de l’or.

Poli se lance dans le maillot de bain

Jolies formes et sable fin

Deux ans après avoir mis le surf de côté, Michel Poli se jette à nouveau à l’eau lorsqu’il rachète, en 1994, une société spécialisée dans la confection de maillots de bain femme.

Il lance sa propre marque, Ultra Marine, destinée à la grande distribution. Comme quoi, il peut y avoir du nouveau sous le soleil…

Et 1, et 2 et 3… Vélo !

A la fin des années 90, alors que la France entonne en chœur son hymne du “3-0”, Michel Poli décide de se consacrer uniquement au vélo : une ascension à toute allure sans frein ni chaînes pour la stopper.